COURSE A ETAPES 1ERE CATEGORIE CLM (contre la montre)
Tour Cévennes Languedoc 1979 3ème au général
Essor Breton (Bretagne) 1979 4ème au général 1982 1er au général
participation en 1979/80/81/82/84/ 85 550 kms
Tour du Bearn 1979 15ème au général 6ème et 9ème d'étape 510 kms
Tour de la Vienne (Vendée) 1979 1982 8ème contre la montre et 7ème d'étape
15ème au général
Tour du Cantal (Auvergne) sur 3 jours avec 4 étapes 420 kms
Tour de l'Hérault (Languedoc) 1980 11 ème général en 426 kms
Trois jours de Vendée 1980 11 ème général 426 kms
Tour de Mayenne Alsace 1981 9ème général 9ème/CLM /8ème CLM 1982 8ème CLM 1983
500 kms
Tour d'Auvergne 1981 6ème CLM
Circuit des Mines (Loraine) 3ème CLM 35 kms 8ème 6ème étape année 82 et 83 en 86 abandon, j'étais 4ème au général
Toulouse Pyrénée 1982 7ème général 2ème et 9ème d'étape
Tour de Bigorre Pyrénée 1982 5ème au général 1983 4ème au général 4ème CLM
1er CLM 4ème d'une étape
Tour de Provence 1983 12ème au général
Tour de Franche Comté 1983 7ème au général 2ème et 6ème d'étape
Tour du Pilat (Lyonnais) 1986 2ème CLM
Paris Vierzon 1983 4ème général 1er de l'étape Paris Vierzon
Circuit des Ardennes 1984 international 1er Français 11ème au général 5ème 5ème
14 ème d'étape 21ème CLM
Tour du Portugal international 1981 abandon 5ème jours (hors délais) 4ème CLM par équipe
Béarn Aragon 1982 Bi national France Espagne
Tour du Sinaï (Egypte) 1985 2ème au général 5ème 4ème 6ème 14ème d'étape
Sydkraft (Suède) 1985 international 9ème d'étape
Tour de Seine et Marne en 1985 1986
Trois jours Cherbourg Normandie en 1985
Circuit Berrichon (Berrie) 1986 14ème général 9ème d'étape
Tour de Vendée 1984 1er au général
La voix du Nord 1985
La Pyrénéene 1986 1er au général 8ème et 1er d'étape
Tour de Vendée 1er au général 3ème au Contre La Montre
CLASSIQUES 1ERE CATEGORIE
Dijon Auxonne Dijon 1979 2ème 1983 4ème participation en 79 82 83 120 kms
Paris Troyes1979 25ème participation en 79 80 84 145 kms
Troyes Dijon 1979 8ème 1984 9ème participation en 79 80 84 86 150 kms
Paris Vailly 1979 23ème participation en 79 83 84 85 160 kms
Paris Ezy 1980 150 kms
Paris Auxerre 1980 180 kms
Paris Bagnole de l'Orne 1980 220 kms
Grand Prix de l'Equipe 1980 course internationale 180 kms
Paris Chauny Course nationale 180 kms
Paris Vierzon 1983 1er 180 kms
Créteil Beaujency 1984 4ème 160 kms
Créteil Reims 1985 160 kms
Paris Conneré 1985 190 kms
Printemps Nivernais 1986 1er participation en 85 et 86 130 kms
Paris Orléans 1985 6ème 170 kms
Tour du Chablais 1985 6ème participation en 85 et 86 170 kms
Grand Prix de Genève 1985 BI NATIONAL 160 kms
Grand Prix du Lac de Genève 1985 BI NATIONAL 200 kms
Grand Prix de France contre la montre Machecoul 64.5 kms
Circuit du Jura 1984 1er 160 kms
Grand Prix de Nice 1984 5ème participation en 84 et 85 100 kms
Grand prix de St Etienne 1984 5ème 1986 18ème 150 kms
Paris Dreux 160 kms
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Championnat du Lyonnais contre la montre par équipe 1982 1er 1983 2ème
Championnat de France CLM par équipe 1982 10ème 1983 14ème
participation en 79 80 82 83 100 kms
Championnat du lyonnais sur route de 79 à 85 3ème séléctionné ch de France
1981 8ème 83 6ème 84 9ème 85 3ème
Championnat de France sur route course nationale 180 kms
Italie Grand Prix Bergamo Grand prix d'Asti 13ème et 7ème GPM 2ème
EQUIPE DE France 1er remplaçant tour du Luxembourg open
EQUIPE DE France 1er remplaçant Tournée au japon de 10 jours
10 saisons en 1ère catégorie 40 victoires en 1ère catégorie
5 ANS AU VSRP (ROMANS BOURG PEAGE
7 ANS A PELUSSIN
1 AN A GRENOBLE CYCLISME
3 ANS VELO SPRINT ROMANAIS PEAGEOIS ENTRAINEUR
On octobre 31, 2016
Agriculture : les enjeux de la pénibilité du travail
Dans le monde agricole, et plus particulièrement dans les exploitations maraîchères, la notion de pénibilité du travail est plus que prégnante… de par la diversité des tâches, la diversité des cultures, et le peu de solutions matérielles pour y répondre.
L’allégement de la pénibilité des tâches représente donc un enjeu fort en agriculture. Le développement de méthodes alternatives à la chimie, notamment sur le désherbage, induit une fréquence de passages humains ainsi que des travaux pénibles au cours des cycles végétatifs, la main d’œuvre est de moins en moins courante et disponible pour les exploitations agricoles.
Ces différents aspects font de la pénibilité du travail un enjeu fort des prochaines années, sur lequel nous devons tous nous pencher.
Des tâches ingrates, pénibles et coûteuses
En effet, que ce soit la récolte en arboriculture, la taille en viticulture, la traite en élevage ou même la gestion des enrouleurs en grandes cultures, les agriculteurs sont aujourd’hui confrontés à une multitude de tâches ingrates mais essentielles pour produire et pérenniser les exploitations agricoles.
Le maraîchage, quant à lui, se caractérise par une diversité de productions sur une petite surface, ce qui rend la mécanisation et l’automatisation des tâches complexes. De plus, le développement de l’agriculture biologique et des circuits courts implique des temps de travaux importants pour l’agriculteur notamment sur les postes du désherbage et de la récolte.
Le désherbage peut être considéré, en maraîchage diversifié AB, comme un des travaux les plus coûteux en temps et en pénibilité. En effet, en saison printanière, avec une forte occupation des sols en production, le producteur est directement confronté aux périodes de fortes levées des adventices.
Ainsi, diversité des cultures, matériel limité et surtout multiplicité des travaux, impliquent chez les agriculteurs un fort investissement humain qui trouve parfois ses limites : celles du corps.
Fréquence de déclaration des sièges de douleurs, par technique étudiée
(Source : CNAM, 2015, Activité de désherbage, Etude des risques et de l’organisation du travail).
D’après la Mutualité Sociale Agricole (MSA), les maraîchers, que l’on retrouve sous la terminologie «cultures spécialisées» et les viticulteurs, sont les plus touchés par les troubles musculo-squelettiques (TMS). L’abondance particulièrement forte de TMS chez les maraîchers met en évidence la nécessité de réduire la pénibilité du travail dans ce secteur, en commençant par les opérations les plus pénibles telles que le désherbage et la récolte.
Nombre de cas de trouble musculo-squelettiques en France par secteur agricole de 2008 à 2012 (MSA, 2014)
Pénibilité : les 10 facteurs de risque professionnel
Pour cela, appuyons-nous sur un travail réalisé par Marie Cordonnier et des données de Legifrance listant les 10 facteurs de risque professionnel pris en compte dans le cadre la pénibilité (source MFE Marie Cordonnier, Legifrance 2016) :
Nous pouvons donc voir que parler de pénibilité c’est surtout mettre en avant plusieurs aspects :
Les temps de travaux
Concernant les temps de travaux, si l’on se cantonne au désherbage, il peut représenter un tiers des temps de travaux d’un maraîcher. De nombreuses études montrent qu’un maraîcher en agriculture biologique va travailler bien au-delà des 35 h/semaine, avec des pointes supérieures à la centaine d’heure par semaine en saison.
En moyenne, un maraîcher en circuits courts est mobilisé sur son exploitation entre 40 et 120 h/semaine selon les périodes (Lebon et al 2010), les week-end faisant partie du lot !
Les impacts de cette charge de travail sont multiples : la fatigue bien sûr, mais aussi les conséquences sur la vie personnelle et la vie familiale.
Cette charge temporelle de travail est très importante, souvent liée à un manque de mécanisation mais aussi de main d’œuvre. Ce manque de main d’œuvre disponible est lié à plusieurs facteurs :
Enfin, point important, le temps de travail est rarement corrélé au chiffre d’affaire de l’exploitation. Ainsi, il n’est pas rare d’être confronté à des exploitants qui travaillent un volume horaire important, car peu mécanisés et pas de possibilité d’embauche, pour un salaire faible.
Dire que le fameux smic horaire des métiers « classiques » est déconnecté de la réalité rurale, ne semble pas aberrant !La pénibilité physique
La pénibilité physique quant à elle est assez simple à comprendre. De par la diversité des tâches manuelles et leur répétition ; l’agriculteur est confronté à de vraies problématiques.
Le désherbage évoqué plus haut, s’il est réalisé de façon manuelle, peut s’avérer extrêmement laborieux et pénible. La récolte arrive en seconde position.
De manière générale, le corps est en souffrance car la répétition de postures pénibles va générer ces fameux TMS.
La MSA s’intéresse à 4 zones corporelles : les genoux, le dos, les épaules et les poignets. Toutes ces articulations sont soumises à rude épreuve, en raison :
Et surtout de la répétitivité des actions.
Cette pénibilité physique a un impact direct sur l’aspect moral du travail. En effet, les douleurs récurrentes liées aux TMS vont impacter mentalement et moralement les producteurs.
Ajoutons à cela des temps de travaux importants, nous avons une somme de paramètres qui influent sur le moral des agriculteurs.
Nous pouvons nommer cela la pénibilité morale qui, couplée à des enjeux économiques liés à la rentabilité de l’exploitation, peuvent générer du stress supplémentaire.
La pénibilité technique
Enfin, la pénibilité technique, est aussi un aspect à prendre en compte. Un maraîcher diversifié se doit d’être spécialiste de nombreuses cultures et espèces. Par essence même, cela implique un nombre d’itinéraires techniques et une maîtrise des cycles végétatifs des cultures qui n’est pas simple.
Être confronté à cela peut générer une forme de pénibilité technique si les aléas climatiques/ennuis mécaniques viennent polluer le travail de l’agriculteur et engendrer des difficultés à conduire les cultures.
Mais pensons que cette diversité des tâches et des enjeux est aussi source de valorisation personnelle, car l’on a rarement le temps de s’embêter et les maraîchers ne menacent pas de sombrer dans la routine !
Aujourd’hui, le monde agricole et les acteurs qui l’entourent ont pris conscience de ces difficultés.
Si nous voulons avoir des exploitations pérennes et des agriculteurs avec un niveau de vie décent, un accompagnement et des solutions doivent leur être apportés.
De plus en plus de solutions apparaissent, que ce soit dans la conduite des cultures, dans les études réalisées par les instituts techniques comme c’est le cas à la station horticole du Morbihan, ou par les industriels qui se penchent sur des solutions matérielles.
Nous ne pouvons qu’encourager ces initiatives, qui prennent en considération les problématiques réelles des agriculteurs, pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions et de vivre décemment de leur travail.
A chacun d’entre nous de nous pencher sur le dossier pour éviter que les agriculteurs se penchent trop souvent vers le sol.
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